top of page

présente

FÉMINOLOGIE

Audrey Roué

exposition

du 23 Mai au 28 Juin 2024

vernissage

le vendredi 24 Mai de 18 à 20 heures

galerie boutique agnès b.

33 cours d'Estienne d'Orves - 13001 Marseille

Je présente, pour la première fois d'une manière aussi complète, mon travail sur le féminin et à travers lui l'exploration des thèmes de l'éveil, de la mémoire et de la présence.

Au total 30 dessins originaux - mêlant aquarelle, encre et "détournements" de photos d'archive - seront visibles pendant cinq semaines à la galerie boutique agnès b. de Marseille.

Tout au long de l'exposition, je m'installerai plusieurs jours par semaine dans ce bel espace pour créer, dessiner, coller et surtout pour vous accueillir, vous rencontrer, échanger, discuter !

Si vous souhaitez découvrir davantage mon travail, suivez ce lien. Pour plus d'infos au sujet de l'exposition FÉMINOLOGIE, c'est par ici

Suivez-moi sur instagram pour voir les coulisses de l'expo et savoir quand je serai sur place pour vous accueillir !

Et pour ceux d'entre vous qui souhaiteriez me contacter directement, vous pouvez m'écrire un mail en suivant ce lien.

Au plaisir de vous rencontrer très bientôt !

FÉMINOLOGIE

Je travaille sur la figure féminine et à travers ce sujet, j’aborde les thèmes de la présence, de la mémoire et de l’intimité. J’utilise l’aquarelle et l’encre auxquelles j’incorpore parfois des papiers rares, du fil doré, de l’acrylique. Je travaille également à partir de photos d’archives, que j’imprime et par-dessus lesquelles je peins.

Je crée des visages à partir de fragments d’impressions et de souvenirs. De manière intuitive, je transpose ces fragments sur papier et cela permet parfois d’associer mes portraits à un instant  intime imaginaire.

 

Au final, l’addition de ces fragments constitue un souvenir irréel qui, pour moi, est peut-être plus probant que la réalité.

Souvent, au moment d’encadrer un dessin, je vois apparaître ma mère ou ma grand-mère. Cette filiation “subliminale“ n’est sans doute pas surprenante : je suis la somme de vies passées, d’émotions transmises consciemment ou non. La transmission nous façonne, que l’on s’appuie sur ses repères ou qu’on cherche à s’en défaire.

Je suis convaincue que notre essence siège bien plus dans notre corps et dans nos sens que dans notre conscience. Et c’est ce que je souhaite continuer à explorer.

Portrait d'archive, Ormond Beach 1904
Barbara

J'aime m'attarder sur l’espace intime qui se situe à la frontière du visible et de l’invisible.

Mon sujet est sans conteste en rapport avec la maladie d’Alzheimer dont souffrait ma mère, décédée au mois de février, que j’ai vue peu à peu se replier, glisser dans le silence et l’immobilité, avec laquelle j’entrepris de garder le lien à d’autres niveaux de conscience, en privilégiant le toucher, la caresse et en m’efforçant d’ouvrir mes sens à ce qui devenait indicible mais n'était pas moins présent, humain.

 

En écho à mon éclosion artistique, mon travail traduit les émotions qui ont jalonné ma progression, que je sais intime, mais que j’entends résonner dans un élan sororal.

Trouver sa place n’est pas qu’une affaire privée.

Je comprends que mon cheminement personnel découle inextricablement de ma filiation, est relié à un système et qu’il s’agit bien là d’un essor féminin et féministe continu, nécessaire et collectif.

bottom of page